Fléau mondial, le cancer continue de tuer, mais un malade sur deux guérit désormais de sa maladie. Si sa prise en charge se fait plus personnalisée, le nombre de nouveaux cas ne cessent d’augmenter. La recherche est sur tous les fronts.
A l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, qui aura lieu le 4 février 2012, l’Inserm, l’INstitut national du Cancer (INCa) et l’Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) ont coproduit un web documentaire intitulé Recherche sur les cancers : tout s’accélère.
Le documentaire sera présenté sur un site dédié (recherche-tout-saccelere.fr) ainsi que sur le site respectif des trois producteurs. A travers le témoignage d’anciens malades, de chercheurs et de médecins, le documentaire s’intéresse aux avancées récentes de la recherche en matière de cancérologie. Et force est de constater qu’elle s’est accélérée ces dernières années et continue de le faire.
Vers une prise en charge au cas par cas
Le cancer se caractérise par une mutation génétique des cellules malades. Cependant, ces mutations peuvent être de différentes natures. Avec les progrès des techniques de séquençage génétique, il est désormais possible d’identifier la mutation en cause dans la maladie pour proposer un traitement ciblé de la tumeur.
En s’attaquant spécifiquement aux cellules malades, les molécules anticancéreuses augmentent leur efficacité tout en limitant leur agression des cellules saines, responsables d’effets secondaires. Ce genre de traitement « sur mesure » est le plus souvent utilisé dans le traitement de cancers fréquents, comme lescancers du sein, du poumon, ou colorectaux.
Parallèlement à ces avancées, la recherche en science sociale s’intéresse également à l’accompagnement des malades, à leur bien-être moral et à leur insertion sociale et professionnelle.
Prévenir autant que guérir
Si le traitement des cancers connaît des améliorations très importantes, impossible d’ignorer que l’apparition de nouveaux cas de cancers dans les pays occidentaux est en constante augmentation : 1000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour en France. D’où l’importance fondamentale d’étudier les facteurs de risques, individuels et environnementaux, et de ne pas relâcher les efforts quant à la prévention et au dépistage.
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